Le 14 janvier 1891, lettre au préfet :
« Vos règlements interdisent aux instituteurs les places de chantre et de sacristain ; celui-ci continue à l’être au détriment de sa classe ; chaque fois qu’une messe a lieu à 11 heures, il s’arroge le droit de quitter sa classe à cette heure ; il y a donc une perte de temps fort préjudiciable pour les enfants ; le lendemain de Noël, il est allé chanter la messe à 8 h 30 ; il est rentré à sa classe à 9h30. Sa manière de corriger les enfants est toute nouvelle. Dernièrement on racontait qu’il les mettait dans la cour par ce froid glacial, ce qui occasionne bien des murmures de la part des familles d’autant que son poêle est presque toujours éteint. »
L’inspecteur de Saint-Pol enquêta et rendit au préfet ses conclusions, le 12 février 1891 :
« … plusieurs signatures sont apocryphes… la plupart des enfants des autres signataires, ou bien ne fréquentent pas l’école ou bien la fréquentent très irrégulièrement ou bien ont une instruction suffisante pour leur âge. On a voulu, en attaquant l’instituteur, ami et protégé de Monsieur Boulanger, venger sur lui les accusations portées par M. Boulanger contre l’ancienne institutrice. Il n’y a donc pas lieu de tenir compte de la plainte ni de la pétition qui l’accompagne… L’inspecteur primaire, dans ses visites à Valhuon, a toujours trouvé la classe suffisamment chauffée ; il est possible que cet hiver, à cause d’une température exceptionnellement rigoureuse, on ait souffert du froid à l’école de Valhuon comme ailleurs… Trois élèves indisciplinés, âgés de 12 et 13 ans, ont été mis au piquet, non pas dans la cour mais dans le vestiaire…
Enfin si Monsieur Ovide Leroy, ancien séminariste, conseiller municipal, trouve si étrange que M. Châtelet soit encore chantre et sacristain, c’est qu’il désire lui succéder. »
Extrait du livre au coeur duquel figure Valhuon
Huclier : le livre.
Huclier 1967-2019 et origines...
Plus d'informations et liens d'acquisition en papier ou numérique : Huclier 1967-2019 et origines... (sur valhuon.com)